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Présentation de Claude Villeneuve et de Georges Lanmafankpotin au forum politique de haut niveau New-York le 19 juillet 2016
Présentation de Claude Villeneuve et de Georges Lanmafankpotin : Présentation-NY_19juillet 2-16
« Hier, au siège des Nations Unies à New-York, je faisais avec mon collègue Georges Lanmafankpotin, la présentation de nos nouveaux outils d’analyse et de priorisation des Objectifs de développement durable (ODD) du Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 (PDD-H2030). Ce programme adopté l’an dernier par l’Assemblée générale des Nations Unies est issu de la volonté exprimée au terme du Sommet Rio+20 en juin 2012. Le programme précédent, dit des Objectifs du Millénaire se terminant en 2015, il fallait une nouvelle direction pour orienter la gouvernance mondiale, nationale et locale vers une meilleure intégration de la complexité des enjeux de développement durable en vue de marquer un réel progrès d’ici 2030.
Il faut comprendre que pour la majorité des indicateurs suivis par le Programme des Nations Unies sur l’Environnement, la situation mondiale s’est détériorée. Même si la proportion de la population mondiale vivant dans la pauvreté a légèrement fléchi, le nombre de personnes disposant de moins de 1,25$US par jour, sans eau potable ni électricité est encore intolérablement élevé. Pendant que les très riches s’enrichissent toujours plus vite, la précarité de l’existence des pauvres agrandit les disparités, ce qui menace la stabilité politique et fragilise l’économie mondiale. Un peu partout, les régions se dévitalisent à mesure qu’on les contraint au simple rôle de pourvoyeuses de ressources et les gens migrent vers des villes de plus en plus grandes dans l’espoir d’un avenir meilleur. Bref, l’idéal du développement durable est encore loin devant.
Ce constat n’est pas nouveau pour nous au Saguenay-Lac-Saint-Jean et, dès la fin des années 1980, des gens dévoués ont essayé de comprendre comment on pouvait contrer ces tendances. L’initiative de la Région Laboratoire du Développement Durable initiée en 1991 et l’Université d’été internationale francophone sur le développement durable, tout comme le congrès Nikan tenu à Jonquière en 1997 nous ont permis d’initier la construction d’une grille d’analyse de développement durable (GADD) qui a été perfectionnée et testée dans divers pays du monde et qui a fait l’objet , depuis 1999, de huit versions dont la dernière, parue en mai 2016 intègre l’ensemble des ODD déterminés par les Nations Unies et permet pour des pays avancés comme le Canada, mais aussi pour les pays en développement, de répondre au PDD-H2030 à l’échelle locale, régionale, nationale et supranationale. La GADD permet la participation des parties prenantes à la planification, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques, stratégies, programmes et projets de développement durable. On peut la télécharger gratuitement avec son guide d’utilisation à http://ecoconseil.uqac.ca.
Il y a 17 ODD qui forment un réseau complexe dans lequel on retrouve 169 cibles. Il est bien connu que quand on court plusieurs lièvres à la fois, le civet risque d’être mince… C’est ainsi qu’est apparu le besoin d’établir des priorités entre les cibles des ODD. Ce besoin nous a été présenté lors d’un exercice national tenu au Sénégal en juillet dernier. Dans notre partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, la Chaire en éco-conseil a élaboré un nouvel outil permettant de prioriser les cibles des ODD en tenant compte de leurs synergies et de leurs antagonismes. Cet outil a débuté sa période expérimentale au Burkina Faso, au Togo et au Bénin, à l’échelle nationale et même au niveau des communes. L’outil est très prometteur comme en témoignent les expériences relatées dans le numéro 102 de la revue Liaison énergie Francophonie que nous avons remis aux participants de notre conférence et que vous pouvez télécharger gratuitement sur le site de la chaire.
S’il fallait une preuve que la recherche faite dans notre université peut être à l’échelle mondiale, je crois qu’il s’agit là d’un exemple probant ».
Chronique de Claude Villeneuve dans le Quotidienne 19 juillet 2016
Nouveau Programme court en Analyse systémique de durablité (ASD)
L’UQAC lance, à l’automne 2016, un nouveau Programme court en Analyse systémique de durabilité (ASD). L’ASD se veut un champ de compétence émergent qui permet de mettre en perspective les dimensions multiples du développement durable, les synergies et antagonismes entre les objectifs et les moyens de mise en œuvre pour les atteindre, l’identification des compétences nécessaires et la mesure des progrès accomplis. Elle implique également de communiquer efficacement les éléments déterminants pour susciter l’adhésion et la participation des parties prenantes.
Ce programme est une réponse à l’appel et aux besoins d’opérationnalisation de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (PDD-H2030) des Nations Unies. Le caractère universel du PDD-H2030 appelle tous les pays à se doter d’un Programme national de développement durable et de faire rapport régulièrement d’ici 2030. La Stratégie fédérale de développement durable du Canada ainsi que la Stratégie gouvernementale de développement durable du Québec s’inscrivent dans ces outils de planification. Ce programme s’adresse à tous les professionnelles et professionnels de développement durable, aux experts, professionnels, cadres et responsables de planification, de mise en œuvre, de suivi, d’évaluation et de reddition des comptes sur des politiques, stratégies, programmes et projets (PSPP) de développement. Il répond aux besoins de compétences liés à la planification des programmes de développement durable et la reddition de comptes à propos d’enjeux environnementaux, économiques, sociaux, culturels et de gouvernance.
Le programme de cinq cours comprend deux cours en présentiel (cours 1 et 5 ) et trois cours entièrement à distance (cours 2, 3 et 4). Les cours en présentiel se dérouleront dans une formule intensive sur deux semaines à l’Université du Québec à Chicoutimi. Les étudiants seront formés aux outils de l’ASD avec une emphase sur la version 2016 de la Grille d’analyse de développement durable adaptée aux ODD et la Grille de priorisation des cibles des objectifs de développement durable.
Quinze crédits répartis sur cinq cours pour vous permettre d’intégrer l’ASD dans vos contextes respectifs, afin de concevoir et d’évaluer la portée des PSPP en termes de développement durable, en inscrivant votre action dans la perspective du PDD-H2030 :
- Cours 1- Analyse systémique de durabilité : fondements et méthodes : Initiation à l’ASD et à la manipulation de ses principaux outils. Sanctionné par une attestation officielle, 3 crédits universitaires.
- Cours 2- Champs d’application de l’analyse systémique de durabilité : Approfondissement des connaissances sur les champs d’application de l’ASD pertinents aux pratiques professionnelles. 3 crédits universitaires.
- Cours 3 (Préalable : cours 1) – Projet d’analyse systémique de durabilité 1 : conception du processus d’analyse : Projet d’application de terrain sur l’analyse d’une PSPP. Application des méthodes d’ASD et conception de méthodologie d’analyse. 3 crédits universitaires.
- Cours 4 (Préalable : cours 3) – Projet d’analyse systémique de durabilité 2 : analyse et interprétation : Projet d’application de terrain sur l’analyse d’une PSPP. Réalisation d’analyse avec un groupe d’analystes approprié, interprétation des résultats, rédaction du rapport d’analyse et regard critique sur le travail effectué. 3 crédits universitaires.
- Cours 5 (Préalable : cours 4) – Communication sur l’analyse systémique de durabilité : Présentation des résultats d’analyse et soutenance de rapport d’ASD. Développement des compétences de formateurs de professionnels à l’analyse systémique de durabilité. Diplôme 2ième Cycle Court de l’UQAC, 3 crédits universitaires.
L’obtention des 15 crédits du programme court en ASD, jumelée au DESS en éco-conseil, donne accès à la maîtrise en sciences de l’UQAC.
IMPORTANT :
Veuillez prendre note que le programme court en ASD sera lancé à la condition d’avoir sept étudiant(e)s inscrits à la session d’automne 2016! La date limite pour faire une demande d’admission est le 24 août 2016. Les cours 1 et 2 seront offerts à la session d’automne 2016. Le cours 1 se déroulera à l’Université du Québec à Chicoutimi du 11 au 20 octobre 2016. Le cours 2 se fait à distance et suivra le calendrier de la session d’automne 2016 de l’UQAC (29 août au 19 décembre 2016).
Pour information, n’hésitez pas à communiquer avec :
Karen Blackburn
Secrétaire de module ou programme d’études avancées
Département des sciences fondamentales
Local P4-2320
Université du Québec à Chicoutimi
555, boul. de l’Université
Chicoutimi (Québec) G7H 2B1
418 545-5011, poste 2468
karen_blackburn@uqac.ca
Entrevue avec Claude Villeneuve (Changements climatiques : Est-il trop tard?) sur l’impact des changements climatiques et l’avenir de la Terre.
A Potential Solution for Waste Management at Remote Sites
Findley, J., Al-Haj, H., Shanaa, J., Al-Duaiji, A., & Economou, S. (2014). A Potential Solution for Waste Management at Remote Sites: Society of Petroleum Engineers.
« Environmentally-friendly solid waste management can present a challenge at small, often temporary, remote sites due to the high cost of waste hauling. A transportable solid waste gasification system was evaluated over a four-month period as a potential solution for waste management at remote drilling and workover sites. The demonstration was conducted at a workover camp in Saudi Arabia in late 2012 and early 2013. The system evaluated was an automated, modular unit capable of thermally gasifying 20-kilogram batches of organic solid waste at temperatures exceeding 600oC. Ordinary camp garbage and kitchen wastes were treated. The system was designed to recycle and burn the syngas generated to sustain the operation. Gaseous emissions are rapidly quenched below 200°C to avoid the formation of dioxins and furans. Following gasification, a small volume of residual solids remain as non-toxic bio-char. This bio-char can potentially be used as a soil additive. Inorganic waste is sterilized, but otherwise unaffected by the gasification process. Preliminary results indicate that a waste volume reduction of more than 95% of the waste processed was achieved. This system is expected to be especially applicable to remote operations or on-board off-shore rigs and marine vessels where costs to transport waste are high ».
Projet d’étude sur des systèmes de gestion des matières résiduelles dans les municipalités de Khanty-Mansiysk
ARGUS, TUberlin, & Umweil-Bundes-Amt. (2013). A sustainable waste management concept for Khanty-Mansiysk Municipality, Russia. https://www.umweltbundesamt.de.
Khanty-Mansiysk est une ville de 33.7 km2 à l’ouest de la Sibérie dont la population est passée de 39 000 à 80 000 habitants en 12 ans.
L’idée du projet est de (ARGUS et al., 2013, page 7) : »
- A reduction of household and similar municipal waste to landfill;
- A minimization of uncontrolled waste disposal in unsafe conditions;
- Strengthening of the waste management systems in Khanty-Mansiysk.
The project serves as a model for other regions with similar conditions, and the knowledge gained is distributed throughout the region via teaching and information material in order to trigger similar improvements.”
Le projet est similaire à GMR nordique à l’exception qu’ils doivent gérer beaucoup plus de matières résiduelles. Voici quelques résultats qui sont réutilisables pour notre projet (ARGUS et al., 2013, page 15) : «
- The largest category is organic, comprising 34 % of the total weight;
- The waste is combustible without supplementary firing due to its calorific content of about 7.000 kJ per kg;
- 36 % of the waste is suitable for refuse derived fuel (RDF) production (heating value of 16.200 kJ per kg);
- 46 % of the waste from households and commerce is recyclable;
- 47 % of the waste from households and commerce is biodegradable. »
Et voir les graphiques de la page 19 (ARGUS et al., 2013).
Plan de gestion des matières résiduelles de Shetland et Orkney
SEPA. (2003). Orkney and Shetland area waste plan area waste plan. Waste action Scotland.
http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_full.pdf
Scotland, A. (2007). Sustainable waste management. Auditor General for Scotland and the Accounts Commission.
http://www.audit-scotland.gov.uk/docs/central/2007/nr_070920_waste_management.pdf
SWAG. (2002). Area waste plan summary (pp. 2). Orkney Islands Council
http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_summary.pdf
Shetland a une unité de brûlage et chauffage à Lerwick. Orkney exporte ce qui est brûlable à Shetland. En 2006, pour réduire l’enfouissement à Shetland, ils ont augmenté le brûlage. Augmenter la récupération est très difficile. De manière générale, le brûlage est favorisé pour réduire le transport des matières résiduelles (recyclage).
« The majority of your waste is burned to provide district heating in Lerwick, and Orkney & Shetland as a whole recycles, composts and recovers more than any other area in Scotland »
Dans http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_summary.pdf
ACFAS-2016 : Opérationnalisation du développement durable : quel rôle pour l’analyse systémique de durabilité (ASD)
Voici les documents de présentation de l’ACFAS 2016 – Opérationnalisation du développement durable : quel rôle pour l’analyse systémique de durabilité (ASD)
Introduction, Claude Villeneuve : Villeneuve ACFAS (2016).
Stratégie gouvernementale de développement durable, Alain Lavoie : MDDELCC ACFAS (2016).
Évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes : une brèche à combler, Nicolas Tremblay : N. Tremblay ACFAS (2016).
La grille d’analyse des compétences en DD : Claude Villeneuve et Denis Ouedraogo : Villeneuve et Ouedraogo (ACFAS 2016)
Plateforme de transformation pour le développement durable, François Fortier : Fortier (ACFAS 2016).
Importance de l’opérationnalisation du développement : le rôle des chercheurs, Laure Waridel : Waridel (ACFAC 2016).
La notion d’interface humanité espaces terrestres : articulation centrale de l’analyse systémique de durabilité ?, Yannick Brun-Picard : Brun-Picard (ACFAS 2016).
Reconnaissance de l’offre de formation en développement durable à l’Université Laval: cours et programmes, Daniel Forget : Forget (ACFAS 2016)
Agir sur les changements climatiques les solutions d’universitaires canadiens et canadiennes : Potvin (ACFAS 2016)
Le triangle du dialogue, Ian Segers candidat au doctorat en sciences de l’environnement: Segers (ACFAS 2016).
PME durable : une démarche d’opérationnalisation du développement durable, André Boily, MGP, Directeur général SADC du Haut-Saguenay : Boily (ACFAS 2016).
Qu’est-ce que l’analyse systémique de la durabilité, David Tremblay candidat au doctorat en sciences de l’environnement : D. Tremblay (ACFAS 2016)
La fiche de gouvernance du développement durable adpatée au PDD-H2030, David Tremblay candidat au doctorat en sciences de l’environnement et Kouraichi Said Hassani MDDELCC : D. Tremblay et Said Hassani (ACFAC 2016).
Outils de l’analyse systémique du developpement durable et reddition de comptes des pays au forum politique de haut niveau des Nations-Unies, Gervais Meatchi directeur de la planification et des politiques de développement : Meatchi (ACFAS 2016).
Les outils ASD comme support de dialogue entre parties prenantes (parlement, gouvernement, patronat et CES) Dr Denis Gnanzou directeur du DD Côte d’Ivoire : Gnanzou (ACFAS 2016).
Les outils ASD comme support de la planification décentralisée pour l’atteinte des ODD au Burkina Faso, Ouedrago Rasmane directeur du département des politiques environnementales : Rasmane (ACFAS 2016).
Une démarche territoriale d’opérationnalisation du DD, Olivier Médétonwan Guédé MGP- MSc. éco-conseiller : Guédé (ACFAS 2016).
Opérationnalisation du DD : Quel rôle pour l’ASD ? MM. Sibi Bonfils; Olivier M. Guédé; Kouraichi S. Hassan; Koné Mamadou : Bonfils, Guédé, S. Hassan, Mamadou (ACFAS 2016).
Opérationnalisation du DD : quel rôle pour ASD, Sharam Alijani, NEOMA BS- Habiter, IRCS – URCA, François Mancebo, IATAUR, IRCS, Université de Reims Champagne Ardenne : Alijani et Mancebo (ACFAS 2016).
Exploration en hôtellerie québécoise: quelle opérationnalisation du développement durable? Brigitte Prud’homme, DBA, professeure de marketing : Prud’homme (ACFAS 2016).
Grille d’analyse de développement durable (GADD) adaptée aux ODD. Olivier Riffon, PhD, Chaire en éco-conseil et David Tremblay candidat au doctorat en sciences de l’environnement: Riffon et D. Tremblay (ACFAS 2016).
Grille de priorisation des objectifs de développement durable (GPC-ODD) Olivier Riffon PhD, Chaire en éco-conseil et Kouraichi Said-Hassani, MDDELCC : Hassini et RIffon (2016).
Développement des capacités en DD des pays membres de la francophonie : quelques méthodes d’action, Tounao KIRI, Coordonnateur de Programme, IFDD : Kiri (ACFAS 2016).
Revue par les pairs et analyse de durabilité des stratégies nationales de biodiversité, Jacques Prescott, Professeur associé, Chaire en éco-conseil : Prescott (ACFAS 2016).
Utilisation des outils d’ASD dans la revue par les pairs : Cas du Mali et du Sénégal, Sibi Bonfils (UQAC), Tounao Kiri (IFDD), Yakhya Aicha Diagne (PNUD) : Bonfils, Kiri, Aicha Diagne (ACFAS 2016).
Les photographies cliquez ici
Valorisation énergétique du plastique
Ronson, J. (2014). P&M readies for recycling influx. Yukon News.
Radio-Canada, I. (2012). Whitehorse se paye une machine qui transforme le plastique en carburant. ICI Radio-Canada Société
Ces articles présentent un projet réalisé au Yukon de transformation du plastique en carburant. Les installations sont minimales, la grosseur d’une table de billard. Le plastique est réduit en granules grossières et les granules sont transformées par la suite en gaz pour produire un mix d’essence, diésel, kérosène, huiles lourdes, etc. Les matières peuvent être valorisées sur place au lieu d’être envoyées au sud pour y être récupérées. Selon les analyses préliminaires, le bilan énergétique est concluant. Des spécialistes (technicien ou professionnel) en pétrochimie sont un atout pour opérer la machinerie. L’opérateur doit donc avoir une formation minimale.
L’idée est intéressante, mais dans la région étudiée, seul le village de Kuujjuaq a l’envergure pour ce type de projet ou la mine Raglan. Le déplacement de matières d’un village à l’autre est à vérifier, mais ne semble pas rentable économiquement (vaut mieux aller au sud).
https://www.youtube.com/watch?v=PDVnGBaITLQ
Ajoutée le 30 oct. 2012, par Benoit Stanek, élève de deuxième année
Guide sur le brûlage à ciel ouvert
CCME. (2016). Guide sur le brûlage à ciel ouvert à l’intention des autorités compétentes du Canada (No. ISBN 978-1-77202-025-0 PDF). Le Conseil canadien des ministères de l’environnement.
Résumé de lecture
Ce document présente peu d’information intéressante et nouvelles sur le brûlage dans un LEMN. Il y a peu d’information pertinente pour les besoins de cette étude. Il vise à :
« […] aider les gouvernements, les municipalités et les communautés autochtones à remédier aux problèmes de qualité de l’air causés par le brûlage à ciel ouvert. Le Guide peut être considéré au besoin comme un outil d’application volontaire ou réglementaire conçu pour remédier aux problèmes associés à la fumée de bois ».
L’information sur comment brûler est à partir de la section 7.3.
« 7.3 Préparation de l’aire de brûlage
- L’humidité du combustible ainsi qu’un bon mélange air-combustible influent sur l’efficacité de la combustion et sur la quantité de fumée générée. Il faut utiliser un combustible sec dans la mesure du possible. Sinon, tant que l’humidité n’aura pas été évaporée des matières à brûler, le feu ne sera pas assez chaud pour brûler efficacement. En raison de sa forte teneur en eau, la verdure a une combustion plus froide et dégage davantage de fumée. Des piles plus aérées génèrent moins de fumée parce que la flamme y est davantage exposée à l’air. À l’inverse, la saleté retient l’humidité et empêche l’air d’atteindre la matière combustible; le feu, qui se met alors à couver, produit ainsi plus de fumée et devient plus difficile à éteindre.
- Un feu d’essai peut permettre d’évaluer le degré d’humidité des matières, l’efficacité de la combustion et la direction de la fumée. Si l’essai semble indiquer que le combustible est trop humide ou que la fumée ne lève pas ou est poussée par le vent vers une zone sensible (école, hôpital, centre d’hébergement et de soins de longue durée, aéroport, espace récréatif, etc.), le brûlage doit être remis à plus tard.
- Une zone tampon d’au moins 800 mètres peut être nécessaire entre le feu et tout aéroport, hôpital, centre d’hébergement et de soins de longue durée, école, autoroute, parc national, réserve faunique ou autre milieu récepteur sensible.
- Les matières récupérables et tous résidus non ligneux doivent être retirés des sites de brûlage à ciel ouvert avant le brûlage.
- Les matières combustibles qui se trouvent le long des clôtures doivent être enlevées pour éviter un feu accidentel.
- Les exploitants agricoles ne doivent pas brûler de résidus en plastique (p. ex. ficelle et filet à foin) à cause du risque de contamination de l’air, des sols et des récoltes. Les dioxines rejetées par le brûlage des plastiques utilisés en agriculture peuvent contaminer les végétaux et les aliments pour animaux, ce qui entraîne un risque de bioaccumulation dans le gras des animaux d’élevage et ainsi un risque de consommation par l’homme.
[…]
7.6.3.2 Efficacité du brûlage
- Brûler les combustibles en piles ou en andains. Des piles sèches et exemptes de terre et autres débris dégagent plus de chaleur, favorisant une combustion efficace. L’empilage et l’andainage peuvent se faire à l’aide d’outils mécaniques ou à la main.
- Privilégier des conditions sèches pour accroître l’efficacité du brûlage. Prendre note que le risque de propagation du feu est cependant supérieur dans ces conditions.
- Prévoir des brûlages plus fréquents à faible intensité est parfois plus facile à gérer sur le plan de la sécurité-incendie et donne plus de flexibilité pour remédier aux problèmes associés aux émissions atmosphériques.
- Brûler tôt au printemps. Dans les zones où le sol est couvert d’herbe ou d’une couche de combustibles herbacés, effectuer le brûlage avant le verdoiement de ces matières combustibles. Cette mesure réduira la quantité d’émissions générées.
- Brûler en automne. Accomplir les grands projets de brûlage en automne après la chute des feuilles, mais avant la tombée de neige ou de pluie, peut contribuer à réduire le risque d’incendie et faciliter l’extinction du feu.
- Éteindre rapidement ».