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Le Canada se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète, selon un nouveau rapport d’Environnement et Changements climatique Canada. C’est la position du pays au nord du continent américain qui aggrave un problème causé par l’humain : les températures moyennes grimpent plus vite dans les régions nordiques, ainsi que sur les continents. Le biologiste Claude Villeneuve explique à Catherine Perrin qu’on peut déjà sentir ces effets au pays, dans les précipitations et les sécheresses abondantes des dernières années.
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/112322/changements-climatiques-nouveau-rapport-alarmant-villeneuve
MONTRÉAL, le 14 mars 2019 /CNW Telbec/ – L’Union des municipalités du Québec (UMQ) tiendra le 21 mars prochain, à Gatineau, le Sommet municipal – Résilience Climat.
Organisé en collaboration avec Ouranos, ce rendez-vous phare permettra de faire le point sur le rôle, les responsabilités et les défis des gouvernements de proximité en matière d’adaptation et de préparation face aux impacts des changements climatiques, en se basant sur les meilleures pratiques établies et les leçons apprises par les municipalités ayant déjà eu à y faire face. L’événement sera également l’occasion de discuter des outils que les gouvernements fédéral et québécois devraient mettre à la disposition des décideurs municipaux pour agir plus efficacement en la matière.
Le sommet sera animé par madame Esther Bégin, journaliste et chef d’antenne de CPAC, et réunira plus de 250 élues, élus et gestionnaires municipaux, experts et partenaires de partout au Québec. Parmi les intervenants qui prendront la parole, mentionnons, entre autres :
Des élues, élus et gestionnaires de huit municipalités et MRC (Granby, Montréal, Percé, Saint-Raymond, Trois-Rivières, Victoriaville, MRC d’Argenteuil, MRC de Papineau) présenteront par ailleurs des exemples d’initiatives locales en adaptation aux changements climatiques pouvant être implantés dans d’autres communautés.
Les représentants des médias sont invités à confirmer leur présence auprès de monsieur Patrick Lemieux, conseiller aux communications et aux relations médias, au (438) 827-4560 ou à plemieux@umq.qc.ca.
Quoi :
Sommet municipal – Résilience Climat de l’UMQ
Date :
Le jeudi 21 mars 2019
Heure :
9h – 14 h 30
Lieu :
Hôtel DoubleTree By Hilton Gatineau-Ottawa, 1170 Chemin Aylmer Gatineau
PROJETS DE RECHERCHE: Étude sur le potentiel de séquestration du carbone dû au scarifiage et à l’ensemencement naturel des plantations de Carbone boréal et Calcul de la séquestration des plantations Carbone boréal en milieu agricole.
Pour sa part, l’Organisation météorologique mondiale, dans son dernier rapport sur la concentration des GES dans l’atmosphère, a montré que ces émissions continuent d’augmenter et leur niveau est tel qu’il faudrait réduire les émissions de 40 % en 2030 et de 100 % en 2050 pour espérer atteindre l’objectif. Or, les observateurs sont unanimes : les engagements des pays signataires de l’Accord de Paris, qui doit entrer en vigueur en 2020, n’ont pas pris d’engagements suffisants pour s’approcher de cette performance. Mathématiquement, les chances de stabiliser l’augmentation de la température moyenne terrestre à moins de 3 à 4 degrés Celsius à l’échéance 2100 sont très faibles. Devant ce constat, et les impacts catastrophiques d’un tel réchauffement sur l’humanité et sur la nature, certains prônent de recourir à la géo-ingénierie. La géo-ingénierie est un terme qui signifie des interventions humaines artificielles permettant de transformer des composantes planétaires à l’échelle globale. En gros, on parle de modifier la couleur de certaines surfaces pour refléter le rayonnement solaire, de fertiliser les océans pour stimuler la captation du dioxyde de carbone, de mettre en place des dispositifs permettant de capter et de stocker le carbone dans la lithosphère ou d’injecter des substances chimiques dans la stratosphère pour diminuer le rayonnement solaire incident en le reflétant vers l’espace. Une équipe de l’Université Harvard au Massachusetts veut réaliser en 2019 la première expérience de géo-ingénierie à très petite échelle pour tester l’efficacité d’injecter dans la stratosphère du carbonate de calcium afin de créer un écran solaire.
L’injection de substances réfléchissantes dans la stratosphère à 20 kilomètres d’altitude a un effet refroidissant bien connu. Par exemple, l’explosion du volcan Pinatubo en 1991 a projeté l’équivalent de 20 millions de tonnes d’aérosols sulfatés dans la stratosphère, ce qui a produit un refroidissement du climat planétaire de l’ordre de 0,5 degrés C pour la période de 18 mois qui a suivi. L’expérience de Harvard sera infinitésimale par rapport à cet événement naturel, mais les calculs de faisabilité ont démontré qu’il serait possible, si ça marche, d’obtenir des résultats comparables en utilisant des avions spécialement conçus pour voler à cette altitude et y disperser des dizaines de milliers de chargements par année de carbonate de calcium. Ce projet d’une durée de 15 ans devrait par la suite être maintenu. On préfère le carbonate de calcium aux aérosols sulfatés car ces derniers provoquent la destruction de la couche d’ozone qui nous protège du rayonnement ultraviolet.
Mais cela représente-il une solution viable susceptible d’éviter les efforts de réduction des émissions de GES ou est-ce au contraire un cataplasme sur une jambe de bois ? Jugez-en par vous-mêmes. D’abord, la réduction de la lumière incidente du soleil aura des effets sur la performance des végétaux et des impacts sur le cycle de l’eau qui sont difficiles à quantifier. Surtout, si on continue d’émettre du dioxyde de carbone, les océans vont continuer de l’absorber et leur surface deviendra de plus en plus acide, mettant en cause la survie de plusieurs espèces marines. Cela ne règlera pas non plus notre dépendance aux carburants fossiles et les problèmes de santé liés à la pollution de l’air.
L’idée plaît à certains de corriger une situation causée par les humains en investissant massivement dans les mesures de géo ingénierie. Mais il faut y penser à deux fois avant de faire confiance aux apprentis sorciers plutôt que de s’attaquer à la source du problème.
Claude Villeneuve
En 2013, la chaire a remporté un appel d’offres du ministère de l’Environnement destiné aux universités pour réaliser une étude sur la GMR dans les communautés isolées du Nord-du-Québec. En 2013-2014, la Chaire a tout d’abord établi le portait de la situation. Première conclusion : les solutions du Sud ne peuvent pas être appliquées telles quelles au Nord. La phase 2, en 2015-2016, visait à recueillir des données utiles pour soutenir les planificateurs locaux dans l’amélioration de leur GMR et à présenter les solutions identifiées sous forme de boîte à outils pour la gestion des matières résiduelles en territoire nordique. Ces rapports peuvent être téléchargés sur la page du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Nos travaux ont fait appel à la littérature scientifique mondiale et les solutions ont été expérimentées en conditions réelles et adaptées aux besoins et à la culture locale. Naturellement, la mise en œuvre de nos recommandations dépendait des autorités locales et des investissements nécessaires à l’achat d’équipement et à la mobilisation du personnel et des acteurs locaux.
Les villages isolés du réseau routier, au nord du Québec comme un peu partout dans le monde, en Alaska, au Nunavut ou au Groenland, ont un énorme passif environnemental. Dans ces régions inhospitalières, les explorateurs, tout comme les agents gouvernementaux, les forces armées ou les compagnies d’exploration et d’exploitation minières ont laissé leurs déchets sur place, année après année depuis près d’un siècle. À cela se sont ajoutés les carcasses de voitures ou autres véhicules hors d’usage et tout un ensemble de débris produits par les populations locales à mesure qu’elles adoptaient les mêmes modes de consommation que les gens du Sud. Pour essayer de gérer un tant soit peu le flux des déchets et éviter qu’ils finissent par affecter la santé des personnes et des écosystèmes, le gouvernement du Québec a établi en 2006 un règlement sur les lieux d’élimination en milieu nordique qui prescrivait un brûlage des déchets sur une base hebdomadaire dans un lieu clôturé. On comprend que ce mode archaïque de gestion était un pis-aller et qu’il ne pouvait en aucun cas régler les passifs. Même si le règlement obligeait les communautés à gérer ces dépotoirs, notre travail avait identifié de nombreuses lacunes et, à toutes fins utiles, il n’y avait aucune récupération ou recyclage qui pouvait s’implanter dans les territoires non desservis par le réseau routier.
Après un an d’application de nos outils, Schefferville annonce fièrement les premiers résultats qui sont remarquables. La création d’un écocentre et la mobilisation des trois communautés ont permis de récolter toutes sortes de déchets dangereux, de piles et batteries, de pneus et de carcasses automobiles, de l’équipement électronique et des tonnes de métal. Surtout, on sent dans le ton du bulletin un enthousiasme et une volonté d’aller plus loin pour prendre en main la gestion des matières résiduelles et la récupération.
La recherche scientifique n’est pas toujours suivie par des applications concrètes. Lorsque cela arrive, toutefois, on y trouve une grande satisfaction.
Claude Villeneuve
Avec l’ouverture de la 24e Conférence des Parties à Katowice en Pologne le 2 décembre, la pression sur les États est forte pour faire preuve de plus d’ambition. En effet, le PNUE évalue qu’il faudrait que les pays atteignent d’abord les cibles auxquelles ils se sont engagés pour 2020, puis celles de 2030. Les émissions de GES sont étroitement associées avec l’activité économique, donc, la majorité des émissions est attribuable aux pays du G20. Le PNUE constate que le G20 réalisera globalement sa cible de 2020, malgré que cinq pays membres (Canada, Indonésie, Corée du Sud, Afrique du Sud et États-Unis) ne tiendront pas leurs engagements. Par ailleurs, dans l’état actuel des choses, le G20 dans son ensemble ne semble pas en voie d’atteindre sa cible pour 2030. Pendant ce temps, l’économie africaine décolle et sa démographie est galopante. Donc, les émissions des pays africains vont continuer d’augmenter proportionnellement à leur consommation de carburants fossiles, de ciment et de la déforestation. Il serait injuste de ne pas leur donner leur chance alors que les économies déjà bien nanties sont responsables de l’essentiel des émissions historiques qui ont provoqué le réchauffement observé jusqu’à maintenant. Tel est le dilemme auquel se heurtent les négociations internationales depuis plus de 25 ans.
Le PNUE évalue que l’ensemble des émissions (incluant la déforestation) en 2017 a dépassé 53 milliards de tonnes de CO2. Avec la performance actuelle des pays, ce chiffre serait de 59 milliards de tonnes en 2030. Si tous les engagements sont pleinement réalisés, on reviendrait en 2030 à 53 milliards de tonnes alors que pour atteindre la cible de deux degrés, il faudrait être déjà en dessous de 40 milliards de tonnes. Cela demandera un effort considérable, qui correspond à trois fois les engagements consentis jusqu’à maintenant.
L’Accord de Paris prévoit que tous les cinq ans, les pays publient un inventaire de leurs émissions et de la performance de leurs engagements. La première échéance est prévue en 2023. Ensuite, les pays ont deux ans pour présenter de nouveaux engagements plus ambitieux. C’est cette mécanique qui sera établie à Katowice. Naturellement, personne ne veut mettre son économie en danger, personne ne veut être mis au banc des accusés, tout le monde est pour la vertu, mais personne n’accepte qu’on range une de ses préférences dans la liste des vices. Pendant ce temps, le fossé s’agrandit, le climat se dérègle, les glaciers fondent et le niveau de la mer monte.
Les outils technologiques et les moyens alternatifs pour assurer l’atteinte des 17 objectifs de développement durable sont déjà disponibles et applicables à toutes les échelles. C’est le seul scénario qui permettra de limiter le réchauffement à deux degrés, de stabiliser la population et d’assurer un revenu décent à tous. Qu’est qu’on attend pour agir ?
Claude Villeneuve
Rarement, ces injonctions ont été suivies d’effets concrets. En cette fin d’année, après le rapport spécial du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) paru en octobre, après le rapport du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) sur le fossé qui se creuse entre la trajectoire à suivre pour maîtriser le réchauffement et les engagements réellement mis en oeuvre par les États et après la COP24 (24e Conférence des Parties) qui se déroulait à Katowice en Pologne, tout le monde crie à l’urgence. Certains ont même établi que dans deux ans, il sera trop tard pour éviter la catastrophe et que le désastre sera irrémédiable. Est-ce là une bonne tactique pour changer les choses ? J’en doute.
Malgré tout, j’ai été l’un des premiers scientifiques signataires du Pacte pour la transition écologique. Pourquoi ?
Crier au loup n’est pas une stratégie gagnante, comme nous l’apprenait la fable d’Ésope. Le vieux fabuliste n’était pas fabulateur et si les changements climatiques induits par l’activité humaine avaient été un enjeu à son époque, il aurait peut-être modifié son histoire. Mais aujourd’hui, le loup est bien présent et il réclame sa part de chair humaine. Les manifestations extrêmes du climat font, chaque année, plus de victimes, et cela ne risque que d’empirer. C’est bien malheureux, nous devons réagir. Mais comment ?
Les solutions sont bien connues, mais elles engagent d’une part la responsabilité individuelle et de l’autre, la gouvernance collective. C’est ce que demande le Pacte : il met au défi les citoyens de poser des gestes qui peuvent apparaître insignifiants, mais qui, s’ils sont répétés collectivement par des centaines de milliers de gens, peuvent représenter des gains significatifs. Par exemple, pour diminuer sa contribution aux changements climatiques d’une tonne par année, il faut économiser 1,3 litre d’essence par jour. C’est à la portée de tous les automobilistes. Il suffit de conduire un peu moins vite, de bien gonfler ses pneus, de ne pas laisser tourner la voiture inutilement ou d’aller à pied chercher son journal ou ses billets de loterie. Fastoche, comme disent les jeunes, surtout quand on conduit un gros 4×4. Il y a bien d’autres possibilités sur le site du Pacte, et chacun peut faire les choix qui lui conviennent pour initier le changement. La force du nombre fera le reste.
Mais il y a plus important. En agissant, on donne un signal aux gouvernements qu’ils doivent agir eux aussi par la réglementation, la fiscalité et l’exemplarité. La crise des « gilets jaunes » que vivent les Français ces dernières semaines montre bien que le gouvernement ne peut rien imposer si les citoyens ne sont pas prêts à vivre avec les conséquences d’un mouvement de transition sur leur pouvoir d’achat. À l’inverse, lorsque les citoyens sont mobilisés et qu’on leur donne des moyens et des incitatifs appropriés, le changement peut s’opérer. La Scandinavie le démontre éloquemment. En agissant, on donne aussi un signal aux entreprises et là, les gains peuvent être majeurs. Une entreprise qui ne vend pas ses produits ne pollue pas longtemps.
En 1983, je publiais mon premier cours par correspondance sur l’environnement. J’y incitais les étudiants à faire l’inventaire de leurs gestes quotidiens qui pouvaient réduire leur empreinte écologique. À l’époque, beaucoup d’environnementalistes se contentaient de crier au loup. Certaines catastrophes se sont produites, mais nous sommes toujours là et les enfants qui naissent aujourd’hui seront les aînés de 2100. Nous savons beaucoup plus de choses qu’à l’époque, mais nous ignorons toujours la date de la catastrophe annoncée. En revanche, l’urgence est là, scientifiquement documentée, et nous savons comment agir. Alors, pourquoi ne pas vous joindre au Pacte et adopter un ou plusieurs nouveaux comportements en 2019 ?
Claude villeneuve
D’abord, il n’est pas surprenant que les herbivores réduisent la capacité des plantes à stocker le carbone. Ils les consomment. Mais lorsqu’on introduit des carnivores, l’effet se stabilise, et on voit même des gains dans certains écosystèmes, comme les forêts, les prairies, dans les lacs et les océans.
L’abondance de l’ours ou du loup dans les forêts boréales permet de limiter les populations d’herbivores, donc de favoriser la séquestration du carbone, en permettant le maintien d’espèces feuillues. Dans le Pacifique, la loutre de mer, en mangeant les oursins, protège les grandes algues laminaires qui stockent elles aussi d’importantes quantités de carbone. Et cela n’affecte pas que le CO2. Par exemple, dans les lacs, certaines bactéries dites méthanotrophes se nourrissent de méthane, un gaz à effet de serre dont l’effet sur le réchauffement est 28 fois plus important que celui du CO2. Certaines espèces de zooplancton mangent ces bactéries, ce qui augmente la libération de méthane du lac. Si on y introduit des perchaudes qui sont des poissons planctonivores, la libération de méthane du lac est réduite de 50 %.
Mais les herbivores n’ont pas qu’un effet négatif. Dans les écosystèmes de prairie, ils accélèrent le cycle des nutriments, ce qui favorise la séquestration du carbone dans les sols par les graminées. Dans la réserve du Serengeti, en Tanzanie, la population de gnous avait beaucoup diminué dans les années 1960 en raison du braconnage et des maladies. On a alors assisté à une augmentation des feux de brousse, puisque la végétation qui n’était plus broutée constituait un stock de combustible propice aux grands feux dans les périodes sèches. Le territoire perdait alors plus de carbone qu’il n’en fixait. Avec la protection du parc naturel et le rétablissement de la population de ces bovidés, les incendies ont diminué en ampleur, et le parc est redevenu un puits de carbone.
Malgré leur faible biomasse par rapport aux végétaux, les animaux jouent un rôle important dans le cycle du carbone et leur présence dans des écosystèmes complexes contribue aux services écologiques par leur diversité. Habituellement, on parle de l’effet négatif du réchauffement climatique sur la biodiversité. Dans cet article, les auteurs nous permettent de comprendre qu’il y a aussi un effet de la biodiversité sur la lutte aux changements climatiques. En créant de nouvelles forêts ou en reboisant des territoires dégradés, on crée des conditions favorables à l’habitat d’espèces animales qui contribueront par leurs relations trophiques à l’équilibre de la biosphère.
Bien sûr, il faut aussi conserver des forêts et les gérer en tenant compte des habitats fauniques, car des forêts en santé contribuent mieux aux équilibres planétaires. Cette étude nous permet de voir comment les trois grandes conventions signées à Rio lors du Sommet de la Terre en 1992 sont complémentaires. La lutte contre la désertification et la conservation de la biodiversité vont de pair avec la lutte aux changements climatiques. En écologie, tout est lié.
Claude Villeneuve