Archives pour la catégorie Revue littérature générale

Les municipalités et les Premières Nations participeront à des projets conjoints de gestion des matières résiduelles solides

Ottawa, le mardi 4 octobre – La Fédération canadienne des municipalités (FCM) invite les municipalités et les Premières Nations à faire une demande au nouveau Projet de partenariats en infrastructures communautaires (PPIC) pour mettre en oeuvre des projets de gestion des matières résiduelles solides.

CIPP_communiqué_4oct2016

A Potential Solution for Waste Management at Remote Sites

Findley, J., Al-Haj, H., Shanaa, J., Al-Duaiji, A., & Economou, S. (2014). A Potential Solution for Waste Management at Remote Sites: Society of Petroleum Engineers.

« Environmentally-friendly solid waste management can present a challenge at small, often temporary, remote sites due to the high cost of waste hauling. A transportable solid waste gasification system was evaluated over a four-month period as a potential solution for waste management at remote drilling and workover sites. The demonstration was conducted at a workover camp in Saudi Arabia in late 2012 and early 2013. The system evaluated was an automated, modular unit capable of thermally gasifying 20-kilogram batches of organic solid waste at temperatures exceeding 600oC. Ordinary camp garbage and kitchen wastes were treated. The system was designed to recycle and burn the syngas generated to sustain the operation. Gaseous emissions are rapidly quenched below 200°C to avoid the formation of dioxins and furans. Following gasification, a small volume of residual solids remain as non-toxic bio-char. This bio-char can potentially be used as a soil additive. Inorganic waste is sterilized, but otherwise unaffected by the gasification process. Preliminary results indicate that a waste volume reduction of more than 95% of the waste processed was achieved. This system is expected to be especially applicable to remote operations or on-board off-shore rigs and marine vessels where costs to transport waste are high ».

Projet d’étude sur des systèmes de gestion des matières résiduelles dans les municipalités de Khanty-Mansiysk

ARGUS, TUberlin, & Umweil-Bundes-Amt. (2013). A sustainable waste management concept for Khanty-Mansiysk Municipality, Russia. https://www.umweltbundesamt.de.

Khanty-Mansiysk est une ville de 33.7 km2 à l’ouest de la Sibérie dont la population est passée de 39 000 à 80 000 habitants en 12 ans.

L’idée du projet est de (ARGUS et al., 2013, page 7) :  »

  • A reduction of household and similar municipal waste to landfill;
  • A minimization of uncontrolled waste disposal in unsafe conditions;
  • Strengthening of the waste management systems in Khanty-Mansiysk.

The project serves as a model for other regions with similar conditions, and the knowledge gained is distributed throughout the region via teaching and information material in order to trigger similar improvements.”

Le projet est similaire à GMR nordique à l’exception qu’ils doivent gérer beaucoup plus de matières résiduelles. Voici quelques résultats qui sont réutilisables pour notre projet (ARGUS et al., 2013, page 15) : « 

  • The largest category is organic, comprising 34 % of the total weight;
  • The waste is combustible without supplementary firing due to its calorific content of about 7.000 kJ per kg;
  • 36 % of the waste is suitable for refuse derived fuel (RDF) production (heating value of 16.200 kJ per kg);
  • 46 % of the waste from households and commerce is recyclable;
  • 47 % of the waste from households and commerce is biodegradable. »

Et voir les graphiques de la page 19 (ARGUS et al., 2013).

Plan de gestion des matières résiduelles de Shetland et Orkney

SEPA. (2003). Orkney and Shetland area waste plan area waste plan. Waste action Scotland.

http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_full.pdf

Scotland, A. (2007). Sustainable waste management. Auditor General for Scotland and the Accounts Commission.

http://www.audit-scotland.gov.uk/docs/central/2007/nr_070920_waste_management.pdf

SWAG. (2002). Area waste plan summary (pp. 2). Orkney Islands Council

http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_summary.pdf

Shetland a une unité de brûlage et chauffage à Lerwick. Orkney exporte ce qui est brûlable à Shetland. En 2006, pour réduire l’enfouissement à Shetland, ils ont augmenté le brûlage. Augmenter la récupération est très difficile. De manière générale, le brûlage est favorisé pour réduire le transport des matières résiduelles (recyclage).

« The majority of your waste is burned to provide district heating in Lerwick, and Orkney & Shetland as a whole recycles, composts and recovers more than any other area in Scotland »

Dans http://www.orkney.gov.uk/Files/Rubbish-and-Recycling/awp_summary.pdf

Valorisation énergétique du plastique

Ronson, J. (2014). P&M readies for recycling influx. Yukon News.

Radio-Canada, I. (2012). Whitehorse se paye une machine qui transforme le plastique en carburant. ICI Radio-Canada Société

Ces articles présentent un projet réalisé au Yukon de transformation du plastique en carburant. Les installations sont minimales, la grosseur d’une table de billard. Le plastique est réduit en granules grossières et les granules sont transformées par la suite en gaz pour produire un mix d’essence, diésel, kérosène, huiles lourdes, etc. Les matières peuvent être valorisées sur place au lieu d’être envoyées au sud pour y être récupérées. Selon les analyses préliminaires, le bilan énergétique est concluant. Des spécialistes (technicien ou professionnel) en pétrochimie sont un atout pour opérer la machinerie. L’opérateur doit donc avoir une formation minimale.

L’idée est intéressante, mais dans la région étudiée, seul le village de Kuujjuaq a l’envergure pour ce type de projet ou la mine Raglan. Le déplacement de matières d’un village à l’autre est à vérifier, mais ne semble pas rentable économiquement (vaut mieux aller au sud).

https://www.youtube.com/watch?v=PDVnGBaITLQ

Ajoutée le 30 oct. 2012, par Benoit Stanek, élève de deuxième année

Guide sur le brûlage à ciel ouvert

CCME. (2016). Guide sur le brûlage à ciel ouvert à l’intention des autorités compétentes du Canada (No. ISBN 978-1-77202-025-0 PDF). Le Conseil canadien des ministères de l’environnement.

Résumé de lecture

Ce document présente peu d’information intéressante et nouvelles sur le brûlage dans un LEMN. Il y a peu d’information pertinente pour les besoins de cette étude.  Il vise à :

« […] aider les gouvernements, les municipalités et les communautés autochtones à remédier aux problèmes de qualité de l’air causés par le brûlage à ciel ouvert. Le Guide peut être considéré au besoin comme un outil d’application volontaire ou réglementaire conçu pour remédier aux problèmes associés à la fumée de bois ».

L’information sur comment brûler est à partir de la section 7.3.

« 7.3 Préparation de l’aire de brûlage

  • L’humidité du combustible ainsi qu’un bon mélange air-combustible influent sur l’efficacité de la combustion et sur la quantité de fumée générée. Il faut utiliser un combustible sec dans la mesure du possible. Sinon, tant que l’humidité n’aura pas été évaporée des matières à brûler, le feu ne sera pas assez chaud pour brûler efficacement. En raison de sa forte teneur en eau, la verdure a une combustion plus froide et dégage davantage de fumée. Des piles plus aérées génèrent moins de fumée parce que la flamme y est davantage exposée à l’air. À l’inverse, la saleté retient l’humidité et empêche l’air d’atteindre la matière combustible; le feu, qui se met alors à couver, produit ainsi plus de fumée et devient plus difficile à éteindre. 
  • Un feu d’essai peut permettre d’évaluer le degré d’humidité des matières, l’efficacité de la combustion et la direction de la fumée. Si l’essai semble indiquer que le combustible est trop humide ou que la fumée ne lève pas ou est poussée par le vent vers une zone sensible (école, hôpital, centre d’hébergement et de soins de longue durée, aéroport, espace récréatif, etc.), le brûlage doit être remis à plus tard.
  • Une zone tampon d’au moins 800 mètres peut être nécessaire entre le feu et tout aéroport, hôpital, centre d’hébergement et de soins de longue durée, école, autoroute, parc national, réserve faunique ou autre milieu récepteur sensible.
  • Les matières récupérables et tous résidus non ligneux doivent être retirés des sites de brûlage à ciel ouvert avant le brûlage.
  • Les matières combustibles qui se trouvent le long des clôtures doivent être enlevées pour éviter un feu accidentel.
  • Les exploitants agricoles ne doivent pas brûler de résidus en plastique (p. ex. ficelle et filet à foin) à cause du risque de contamination de l’air, des sols et des récoltes. Les dioxines rejetées par le brûlage des plastiques utilisés en agriculture peuvent contaminer les végétaux et les aliments pour animaux, ce qui entraîne un risque de bioaccumulation dans le gras des animaux d’élevage et ainsi un risque de consommation par l’homme.

[…]

7.6.3.2 Efficacité du brûlage

  • Brûler les combustibles en piles ou en andains. Des piles sèches et exemptes de terre et autres débris dégagent plus de chaleur, favorisant une combustion efficace. L’empilage et l’andainage peuvent se faire à l’aide d’outils mécaniques ou à la main. 
  • Privilégier des conditions sèches pour accroître l’efficacité du brûlage. Prendre note que le risque de propagation du feu est cependant supérieur dans ces conditions.
  • Prévoir des brûlages plus fréquents à faible intensité est parfois plus facile à gérer sur le plan de la sécurité-incendie et donne plus de flexibilité pour remédier aux problèmes associés aux émissions atmosphériques.
  • Brûler tôt au printemps. Dans les zones où le sol est couvert d’herbe ou d’une couche de combustibles herbacés, effectuer le brûlage avant le verdoiement de ces matières combustibles. Cette mesure réduira la quantité d’émissions générées.
  • Brûler en automne. Accomplir les grands projets de brûlage en automne après la chute des feuilles, mais avant la tombée de neige ou de pluie, peut contribuer à réduire le risque d’incendie et faciliter l’extinction du feu.
  • Éteindre rapidement ».

 

 

Le composteur Brome- Compostage mécanique

Rencontre téléphonique avec le Groupe commercial Paul Larouche (maintenant, Brome Compost inc.)

http://www.bromecompost.com

Caractéristiques opérationnelles

  • L’opération de la machine est très facile, car il y a peu de manipulation.
  • L’opération prend un maximum de 10 heures par semaine.
  • Le nettoyage se fait au 2 ans, car le processus se fait en continu.
  • L’énergie nécessaire est minime (moteur de 2 forces qui fait un tour au 2 heures).

L’entrée des matières organiques doit se faire préférablement en continu chaque jour, au deux jours ou au 3 jours.

Il est possible d’entrer la matière organique une fois par semaine, mais l’entrée d’une grande quantité de matières organiques peut faire chuter les températures rendant le processus non optimal. Le problème peut être réglé en surdimensionnant la machine.

Il est également préférable de déchiqueter les matières organiques  pour réduire la durée de compostage. Il est surtout préférable de déchiqueter le papier-carton.

https://youtu.be/6y8RC0JzrJI

https://youtu.be/c5NK19vIP7c

https://youtu.be/tOM6mMZ_KK

Le compostage des carcasses – extraits vidéos

Ceci est un résumé du visionnement de vidéo sur la méthode de compostage des carcasses dans les fermes (des poules aux vaches).

Le résumé de la méthode de compostage :

  1. Créer un fond de 2 pied de woodchips, straw, hay, spoiled feed
  2. Mettre 6 pouces d’une couche absorbante, ex: sawdoust.
  3. Mettre les animaux sur la couche absorbante
  4. Mettre 2 pieds de compost par-dessus
  5. Il faut atteindre 140°F en 3 jours, 55% à 65% humidité et la maintenir pour garder les bactéries.
  6. Ça prend 6 mois dans le sud du Québec.

Publiée le 20 août 2012

Windham County Conservation District and Vermont Association of Conservation Districts bring you a hands-on instructional video about animal mortality composting. Animal mortality composting is a safe, simple and effective way to deal with downed animals no matter when or where they occur. This technique is adaptable to many different farm animal operations. Includes a step by step of the composing process.

Mise en ligne le 6 nov. 2009

SUNUP’s Clinton Griffiths talks with Josh Payne, Extension area animal waste specialist, about economical and environmentally responsible methods for properly disposing of deceased animals.

Mise en ligne le 16 oct. 2009

Part 3 in a 4 Part Series Highfields Composting Presents: The Mortality Composting Series